Le Sacrifice d'Ibrahim
('alayhi salam)
Ibrahim, le Prophète d'Allah, a reçu les forts arguments contre son peuple. Allah a fait de lui un Prophète messager. Il connaissait Allah et L'adorait Lui uniquement (cela signifie qu'il Lui vouait l'extrême limite de la crainte et de la soumission). Il était croyant et avait pour croyance qu'Allah est le Créateur de toute chose et que Lui seul mérite d'être adoré, sans qu'il ait de doute en cela ou suspicion.
Un jour, il demanda à son Seigneur de lui accorder des enfants de parmi les vertueux. Il a dit, selon ce qu'Allah nous a appris dans le Qour'an :
{Seigneur, fais-moi don d'une [progéniture] d'entre les vertueux ; Nous lui fîmes donc la bonne annonce d'un garçon (Ismaïl) indulgent.}
(Sourate 37, As-Saffat : versets 100-101)
Allah ta'ala lui a accordé Isma'il puis Is'haq.Lorsque Isma'il grandit et qu'il s'était mis à accompagner son père et se déplacer avec lui, notre maître Ibrahim a vu une nuit dans le rêve qu'il égorgeait son bien aimé fils Isma'il :
« Ô mon fils, je me vois en songe en train de t'immoler »
(Sourate 37, As-Saffat : verset 102)
La vision qu'ont les prophètes dans le rêve est une révélation. Il voulut alors connaître la décision de son fils:
« Qu'en penses-tu ? »
(Sourate 37, As-Saffat : verset 102)
Par cela, Ibrahim ne voulait pas consulter Isma'il pour savoir s'il appliquerait ou non l'ordre d'Allah car il n'a pas hésité à le faire. Il voulait seulement connaître l'état d'esprit de son fils au sujet de l'ordre d'Allah.La réponse d'Isma'il fut celle d'un fils qui obéit à Allah plus qu'il n'aime le bas monde:
« Père, fais ce qui t'est ordonné. Tu me trouveras, si Dieu le veut, du nombre de ceux qui patientent ».
(Sourate 37, As-Saffat : verset 102)
Quant à la parole, qui signifie : « si Dieu le veut », il en est ainsi car tout mouvement ou immobilité n'a lieu que par la volonté d'Allah.
Ainsi, le Prophète Ibrahim (Khalilou r-Rahman) prit son fils bien-aimé et s'éloigna avec lui afin que sa mère ne s'aperçoive de rien. Il le mit côté contre le sol. Allah ta'ala dit :
« Puis quand tous deux se furent soumis (à l'ordre de Dieu) et qu'il l'eut jeté sur le front ; Voilà que Nous l'appelâmes "Abraham ! ; Tu as confirmé la vision. C'est ainsi que Nous récompensons les bienfaisants ».
(Sourate 37, As-Saffat : versets 103-104-105)
Il le mit donc sur le côté. Isma'il dit : « Père resserre bien mes liens afin que je ne me débatte pas. Eloigne bien de moi tes vêtements pour qu'ils ne soient pas tachés de mon sang. Si ma mère le voyait elle en serait affligée. Fais passer rapidement le couteau sur ma gorge pour que la mort me soit plus facile. Lorsque tu verras ma mère, passe-lui le salam de ma part. »
Ibrahim le prit alors et l'embrassa en pleurant et il dit : « Quelle bonne aide tu m'es pour l'accomplissement de l'ordre d'Allah. »
Il fit passer le couteau sur sa gorge mais le couteau ne trancha rien du tout. Il a été dit que le couteau se retourna. Isma'il lui dit : « Qu'as-tu ? » Il lui répondit : « Il s'est retourné. » Il lui dit : « Porte-moi un coup avec. »
Lorsqu'il essaya, le couteau ne coupa rien. En effet, c'est Allah Qui est le Créateur de toute chose. C'est Lui Qui crée la coupure par le couteau s'Il le veut.
Allah ta'ala sait, par Sa science éternelle qui n'augmente pas et ne diminue pas et qui ne se renouvelle pas, la véracité de leur soumission à tous deux.
Ibrahim fut appelé : « Tu as bien voulu appliquer ce qui t'a été ordonné dans le rêve. Voici la compensation de ton fils. » Ibrahim leva le regard et vit l'ange Jibril accompagné d'un bélier. Allah ta'ala dit :
«C'était là certes, l'épreuve manifeste ; Et Nous le rançonnâmes d'une immolation généreuse.»
(Sourate 37, As-Saffat : versets 106-107)
C'est-à-dire qu'Allah ta'ala délivra Isma'il du sacrifice et donna en compensation un bélier pourvu de cornes, immense et plein de bénédictions.
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